Grâce à une subvention dédiée à l'entretien du Sentier transcanadien, nous avons engagé un concepteur écologique local, Graham Calder de P3 Permaculture, pour diriger un groupe de travail avec des bénévoles. L'objectif de cet atelier pratique était de mettre en œuvre des solutions naturelles pour gérer l'eau sur les sentiers. L'objectif était de prévenir l'érosion des éléments naturels tels que les cours d'eau et les berges, tout en réduisant les dégâts sur les sentiers eux-mêmes. Nous avons appris un certain nombre de techniques utilisant des matériaux naturels - principalement des roches de différentes tailles - pour ralentir et détourner l'eau. Deux de ces techniques sont décrites sous la galerie photo. Bermes, creux roulants et affleurementsNous avons construit plusieurs bermes (barrières surélevées) et des dépressions (pour le drainage) à travers le sentier pour diriger l'écoulement de l'eau dans la forêt autour du sentier. Tout d'abord, nous avons dû déterminer où les placer. Nous avons observé où allait l'eau et l'impact qu'elle avait. Par exemple, à un endroit, l'eau tombait d'un sentier en lacets comme une mini-cascade. Là où elle atteignait le sol de la forêt, elle avait créé un trou à côté d'un arbre, endommageant ses racines. Les racines étant incapables de maintenir l'arbre en place, celui-ci s'est renversé et a heurté un autre arbre. Ce n'est pas bon signe. À d'autres endroits, elle s'écoulait sous des troncs d'arbre qui avaient été placés pour marquer le sentier et qui se décomposaient maintenant. Le plus souvent, l'eau s'écoulait directement au centre du sentier, ce qui accentuait l'érosion. L'eau emportait les matériaux composant le sentier (principalement des pierres concassées 0 - 3/4) vers la forêt à côté du sentier. Ensuite, nous avons utilisé un niveau d'eau pour marquer l'emplacement de la berme et placé des drapeaux. Cela permet de s'assurer que le monticule est suffisamment haut pour recueillir l'eau et que le canal de drainage est dirigé vers le bas pour que l'eau s'écoule plutôt que de s'accumuler en un seul endroit. Trois bermes ont été mises en place l'automne dernier. Graham nous a donné son avis sur la façon dont nous pourrions les améliorer et nous a montré qu'ils contribuaient à détourner l'eau du sentier. Bols en roche, tamis et enrochementUne autre technique que nous avons apprise et mise en œuvre lors de l'atelier consistait à utiliser de plus grosses rochers pour ralentir l'eau aux endroits où elle était redirigée. Graham nous a montré comment vérifier l'érosion active et passive, ce qui a confirmé la nécessité de ralentir et d'étaler l'eau à mesure qu'elle descendait vers le fossé municipal. Nous avons construit trois systèmes de traitement de l'eau dans un ravin où la neige fond et s'écoule en grande quantité au printemps : un « zuni » ou bol de roche, une série de tamis d'une seule roche et un enrochement. Ces techniques sont illustrées dans les photos ci-dessous. L'un des principaux enseignements de l'atelier est que de multiples petites interventions sont plus efficaces qu'un seul grand projet lorsqu'il s'agit de gérer l'eau pour prévenir l'érosion. Bien que nous ayons été assez impressionnés par la quantité de travail que nous avons pu accomplir en tant que petit groupe de bénévoles, nous n'avons pas encore terminé ! Nous continuerons à mettre en œuvre ce que nous avons appris sur d'autres parties du réseau de sentiers. Comments are closed.
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